The Horrors étaient les coupables d’un sacré brûlot en 2009. Primary Colours, disque très scolaire, contenaient de sacrés bons moments. Skying est donc la suite logique et difficile. Produit par le groupe lui même, ce disque est moins évident que son prédécesseur. Mais aussi moins consistant.
On peut dire qu’on l’attendait ce disque. Après la claque de 2009, l’autre joue était tendue. Et elle va l’être encore un petit bout de temps. Car Skying est un disque raté.
Pourtant les choses commençaient sous la meilleure lune. Le premier extrait, Still Life, contient une basse ronde et ample qui porte un Faris prévenant: “Under a sky no one sees, waiting, watching it happening / don’t hurry, give it time / things are the way they have to be,”. 5 minutes 20 de danse morbide d’une efficacité redoutable.
Les premiers titres de cet album moulinent à vide. Le triumvirat Changing The Rain- You Said – I Can See Trough You ont été catalogués rapidement dans la case baggy par la presse anglo saxonne. Mais baggy inoffensif à la Charlatans des mauvais jours. Qui a osé évoquer les Simple Minds ? Et c’est bien la le problème fondamental de ce disque. Il ne se passe rien. Ou si peu.
En effet, les choses sérieuses débutent au bout des deux minutes de Endless Blue. Enfin. Un riff acéré permet à l’asticot Faris de faire son office. Dive In commence son travail de sape sous l’égide d’Echo and the Bunnymen et permet à Still Life de faire tomber les protections de l’auditeur. Et après ? Plus grand chose. Les boucles de Wild Eyed poursuivent l’effort des deux précédents titres. Les 8 minutes de Moving Further Away provoquent un ennui quelque peu gênant et la douce fin de Skying ne dupe personne.
Les Horrors se sont retrouvés le cul entre deux chaises. Partir des bas fonds de Primary Colours ou continuer sur leur lancée funèbre. Ils n’ont pas choisi. Et bien nous si. On retourne écouter Still Life et les précédentes livraisons. Et toc.
ahhhhhhh je ne suis pas tout à fait d’accord. Ce disque est surement un ton en dessous mais reste quand même bon (à mon avis). Ce coté « putassier » , grotesque de »who can say » sur primary colors est toujours là et je trouve ça plaisant. Il y a quelques longueurs quand même.
Ils ont sorti leur album V et reviennent en force cette année, si The Horrors se sont quelque peu « popisés », ils ont su garder l’essence garage qui leur va si bien, surtout en live, pour un Trabendo enflammé.
Originaires de Limerick (Irlande), les Slow Riot ont impressionné leurs compatriotes avec leur EP Cathedral. Travailleurs, ces Irlandais reviennent avec un nouveau single, Trophy Wife.
The Horrors – Luminous Et un nouvel extrait du prochain disque des Horrors ! So Now You Know, titre dévoilé il y a quelques heures, montre un groupe moins sombre que sur ces deux précédents albums. Mais toujours de qualité.
Alors que la programmation était dévoilée au compte goutte jusqu’ici, voici enfin le programme complet, scène par scène et heure par heure de cette édition 2011 de Rock En Scène, toujours situé dans le cadre très agréable du Domaine National de Saint-Cloud. Ce seront les anglais d’Archive qui clôtureront le dimanche 28 août le festival…
Écrit en partie l’hiver dernier sur l’île de la Désirade (Guadeloupe), Providence prend élégamment la suite d’Alter Slogan et nous fait espérer des jours meilleurs avec des chansons puissantes et tenaces.
Attention. Grande compilation. Concoctée par Mike Spiner, le patron de Captured Tracks, Strum & Thrum : The American Jangle Underground 1983-1987 soulève le couvercle d’un passé riche mais totalement oublié. En effet, dans les années 80, le rock indépendant américain avait des têtes de pont formidables mais avec toute une tripotée de seconds couteaux tout…
Mark Lanegan quitte les rivages de son electro folk pour revenir à un son plus dépouillé. L’ex Screaming-Trees fête donc Noël avec ses héros en faisant écho à ses premiers albums.
Fondé en 1975 par les frères Fair, Half Japanese est une créature artistique singulière qui possède un répertoire totalement biscornu. Adulée par Kurt Cobain, adorée par les soeurs Deal et aimée par tous les grands noms de la pop écossaise, la discographie de ce groupe s’enrichit d’un dix-neuvième disque cette semaine. Et comme depuis 1975,…
Revenus à un son décent avec Shiny and Oh So Bright, Vol. 1 / LP: No Past. No Future. No Sun en 2018 grâce à Rick Rubin, les Smashing Pumpkins prennent tout le monde à contre-pied en laissant Billy Corgan voguer vers son groupe préféré, New Order et donc changer d’identité sonore.
Les Bats viennent de publier Foothills, leur dixième album. Comme pour les neuf premiers, le verdict sera le même : les Bats sont le meilleur groupe du monde.
Désormais hébergé chez Vietnam (Chevalrex, H-Burns), J.E. Sunde poursuit la quête qu’il a débutée une décennie plus tôt ; à savoir écrire la chanson folk parfaite. Avec ce nouvel album, Love, Sunde démontre qu’il va falloir compter sur lui en 2020. Et pour le reste de votre vie.
ahhhhhhh je ne suis pas tout à fait d’accord. Ce disque est surement un ton en dessous mais reste quand même bon (à mon avis). Ce coté « putassier » , grotesque de »who can say » sur primary colors est toujours là et je trouve ça plaisant. Il y a quelques longueurs quand même.