Mars 1988. Liverpool. Les frères Head s'apprêtent à publier le premier album de Shack, le bien nommé Zilch. Sous la houlette de Ian Broudie et de Ghetto Records, Michael Head tente de trouver un nouveau son après la déconfiture commerciale des Pale Fountains (mais pas artistique car Pacific Street est l'un des meilleurs disques des années 80. Sans le savoir, la fratrie Head commence un chemin artistique parsemé d'embûches.

Mars 2018. Liverpool. On fête les 5 ans de Violette Records. Après 30 ans de carrière, Mick Head a enfin trouvé des gens de confiance qui le respectent et qui l’aiment sans rien attendre en retour. Après 30 ans de famine commerciale, Mick Head entre dans les ‘charts’ anglais avec un de ses albums. Avec un peu d’argent et beaucoup de cœur, un anglais et un français donnent tort à la malchance et tordent le cou à l’Histoire en marche.

Les relations entre Michael Head et les labels anglais n’ont jamais été simples. Faire l’historique de tous les labels qui ont essayé de placer ce ‘scouser’ en tête des ‘charts’ anglais vaut tous les polars de la bibliothèque municipale de Liverpool. Alors qu’on le croyait définitivement perdu après avoir sorti un disque aux frais de Noel Gallagher, Michael Head est réapparu. Avec un petit noyau de fans responsables (le joli oxymore). Head a enregistré un album, fait plier la critique anglaise qui n’avait pas été tendre avec les Paleys mais qui avait toujours soutenu Shack et a vendu des disques. Violette Records est la démonstration que l’on peut faire de belles choses avec peu d’argent et beaucoup de passion.

Entretien avec les deux fondateurs de ce label : Matt & Pascal.

Matt, Mr. Appointment

Après avoir fondé Shacknet en 1998, Matt passe à la vitesse supérieure et fonde un label pour un seul musicien : Michael Head. Il est l’un des deux dirigeants de ce label.

Te rappelles-tu le jour où tu as découvert les Pale Fountains ?

Matt : Quand j’avais 17 ans, j’allais tous les vendredis soir dans un club qui se situait dans une cave à Whitworth Street à Manchester. C’est là que j’ai remarqué une très jolie fille qui dansait toujours sur la même chanson. Au bout d’un moment, j’ai finalement demandé au DJ quelle était cette chanson et il m’a répondu que c’était Jean’s Not Happening de The Pale Fountains.

Pale Fountains – Jean’s Not Happening

Pourquoi avoir créé Violette Records?

La nécessité a été la mère de l’invention. Cette musique devait être faite et le public voulait l’entendre. Violette a permis à ces deux points de se réunir.

Vous étiez deux au départ. Désormais vous semblez former une famille avec John, Nick et Mel. Es-tu d’accord avec moi ?

Il y a de ça. Il faut avoir en tête que Michael et moi avons de nombreux points communs sur la façon de voir les choses. Cela compte quand on fonde un label. Nous sommes des enfants de la classe ouvrière qui avons grandi dans les années 70 et les années 80 grâce aux labels de cette époque. Et grâce à eux nous savons que tout est une question de style et d’identité. Il te faut trouver ton identité. Mick aime la simplicité et l’iconographie du punk et du post-punk, de Bowie et des années 70 à New York. Il est aussi fou de films (les grands classiques d’Hollywood) et des œuvres d’art en particulier celles de Saul Bass. Je suis fan de Peter Saville et de la Factory, de Malcolm Garrett et des pochettes classiques de Capitol et de CBS Records des années 50 et 60 de la collection de disques de mes parents. J’aime aussi l’éthique bricolée de Postcard Records et nous aimons dans Ray, Warhol, Ed Ruscha, Roy Lichtenstein, Jasper Johns et les photographies de Bert Hardy, de Tony Ray Jones, de Harry Ainscough et de Shirley Baker.

Pascal Blua est la première personne à qui j’ai immédiatement pensé en fondant le label. Je savais que c’était un passionné et un graphiste talentueux capable de faire de superbes visuels. Son approche directe combinée à son souci du détail, son amour et sa compétence pour la typographie, son amour pour Shack ont scellé l’affaire. Quand j’ai dit à Mick que j’avais embauché un graphiste français qui serait la parfaite personne pour le label, il m’a répondu : « Oui, je connais Pascal ! ». Par coïncidence, ils s’étaient rencontrés à Londres vingt ans plus tôt et avaient échangé leurs numéros.

Mais en réalité, dès le départ, Violette s’est construite sur un réseau de 100 personnes. Je connais leurs noms et je reconnais beaucoup de leurs visages. Mick les appelle ‘The Believers’. Nous avons eu la chance de susciter de suite l’intérêt et de déclencher une excitation immédiate dans ce que nous faisions. C’est la base de tous nos projets.

Mais oui, il y a une poignée de personnes qui occupent certaines responsabilités au nom de ce réseau de personnes afin que les choses se fassent. C’est un petit monde. Il n’y a pas de structure et on s’entend avec ça sans faire d’histoires. Nous aimons aussi ce que nous faisons et j’espère que ça se voit.

La sortie Adiós Señor Pussycat fut un grand succès. Pour la première fois, Mick était numéro 1 des charts. Te rappelles-tu de ton état d’esprit le jour de la sortie ?

Regarder le jour de la parution de ce disque est comme regarder un tourbillon au ralenti. Après des mois de dur labeur, c’était comme atteindre la ligne d’arrivée pour se rendre compte au final que c’était en fait un nouveau départ et que nous étions déjà répartis. La veille, nous avions eu un concert fantastique à Liverpool pour dire merci aux fans et nous étions tous très excités et heureux de ça. Mais personnellement, j’étais naturellement nerveux le jour de la sortie. Les critiques et les commentaires des critiques avant la publication ont été unanimement positifs. Nous savions que nous avions fait un très bon album mais à quel point ? A partir du jour de la sortie, le disque ne serait plus le nôtre et entrerait dans le monde et serait jugé par rapport au reste des autres disques. Mais la chaleur et l’amour de la réponse venant du monde entier nous ont apporté beaucoup de bonheur. C’est difficile à expliquer.
Et oui, le disque a atteint la première place dans les ‘charts’ indépendants… Ce fut un très bon bonus.

Michael Head & The Red Elastic Band – Rumer

Quels sont vos projets pour les prochains mois ?

A vrai dire nous n’avons jamais vraiment eu de « plan » si ce n’est celui de continuer avec une prochaine étape. Peu importe ce qu’elle est. Il n’y a donc aucun ordre du jour ni aucune obligation. Et nous sommes tous trop heureux de ne rien faire si ce que nous devons faire ne nous semble pas juste. Je le répète, il n’y a jamais d’ordre du jour et nous n’avons aucune obligation. Nous avons prévu quelques concerts pour les prochaines semaines car le groupe a la bougeotte et a envie de jouer. Mick est de retour en studio pour travailler avec Steve Powell. La Violette Societa va de succès en succès – nous en sommes tous très fiers. Il y a quelques projets musicaux et non musicaux sur lesquels nous travaillons avec des gens intéressants qui, nous l’espérons, vont se concrétiser.

Nous voulons un concert de Mick en France. Pourriez-vous réaliser le rêve des fans français ? Merci pour eux ! Et merci pour moi.

Violette a un tiers de son sang qui est français. Mick aime Paris et y a de nombreux amis et de nombreux fans. Si les Français veulent l’entendre jouer, je suis sûr qu’il viendra jouer ses chansons.

Top 5

1) Quelle est ta chanson préférée des Paleys ?

The Pale Fountains – Bicycle Thieves

2) Quelle est ta chanson préférée de Shack ?

Shack – Neighbours

3) Quelle est ta face B préférées de Pale Fountain ou de Shack ?

Shack – Solid Gold

4) Quelle est ta chanson préférée du Red Elastic Band ?

Lucinda Byre

5) Quel est ton concert préféré du Red Elastic Band ?

Le prochain.

Pascal Blua, (Graphist) Soldier Man

Graphiste parisien, Pascal Blua travaille dans de nombreux domaines dont celui de la musique. Il a collaboré avec The Apartments, Label pop, Les disques du Crépuscule et évidemment Michael Head. Il a en charge tous les visuels du label.

Michael Head
Affiche pour le concert de l’Union Chapel (Londres)
© Pascal Blua

Te rappelles-tu du jour où tu as découvert les Pale Fountains?

C’était en 1983 chez New Rose, un disquaire parisien où j’achetais la plupart de mes disques. Lorsque je suis entré dans la boutique et que j’ai entendu Thank You le premier single des Pale Fountains, je suis immédiatement tombé amoureux de cette chanson. Comme un coup de foudre, une évidence. Cette mélodie et ce lyrisme, ces magnifiques arrangements de cordes, cette trompette en contre-point, c’est une chanson hors du temps.
Je n’avais jamais entendu parlé de ce groupe avant et dans les jours qui ont suivis, je n’arrivais plus à écouter autre chose. La musique de Mick est ainsi entré dans ma vie et elle n’en ai jamais ressorti.

Pourquoi avoir créé Violette Records ?

Le plus naturellement possible. Matt a fait la connaissance de Mick. Mick avait de nouvelles chansons, le projet d’un nouveau groupe (The Red Elastic Band) et il voulait enregistrer un disque. Matt, que je connaissais via le site Shacknet, m’a proposé de m’y associer et de créer un label. Nous avons simplement agit à l’instinct, selon nos idées. Notre contrat est moral, c’est un engagement. Nous sommes des artisans.

Vous étiez deux au départ… Maintenant on croise John pour les photos, Mel et Nick pour les premières parties… Vous formez une vraie famille désormais.

Violette Records est comme une grande famille composée de toutes ces personnes que Mick appelle « The Believers ». Nous sommes sommes une petite équipe, où chacun d’entre nous joue son rôle en équilibre avec les autres. Notre ambition est de promouvoir ce que nous aimons, de la plus belle manière qui soit. La qualité et l’honnêteté sont nos principaux objectifs.

Michael Head
Affiche pour le concert du Gorilla (Manchester)
© Pascal Blua

La sortie d’Adiós Señor Pussycat fut un un sacré succès. Mick a fini numéro 1. Te rappelles-tu de tes sentiments ce jour-là ?

J’étais convaincu de la qualité et de la sincérité de notre travail, mais je savais que les attentes étaient énormes. Dès les premières chroniques, j’ai su par l’accueil réservé à l’album que ce serait un succès. De manière plus personnelle, j’ai reçu le jour de la sortie (le 20 octobre 2017) un texte de mon ami journaliste Emmanuel Tellier qui m’a fait une belle surprise et un fantastique cadeau : sa chronique de l’album, alors qu’il n’écrit plus sur la musique.

Quels sont vos projets pour les prochains mois ?

Rien n’est vraiment planifié à l’avance… quelques concerts à venir, Mick travaille avec Steve Powell sur de nouvelles chansons. et puis nous nous sommes dit qu’il fallait que l’on fête les 5 ans d’existence de Violette Records ! J’ai créé pour cet événement une déclinaison de notre logo qui nous servira de marqueur des événements de l’année (#violette5).

Et pensez-vous faire un concert en France ? Vous réaliseriez le rêve de nombreux fans français. Merci pour eux ! Et pour moi.

Organiser un concert en France est un projet que nous avons en tête depuis longtemps. Mais, pour le moment, nous n’avons pas encore trouvé la bonne manière de le concrétiser dans de bonnes conditions. Mick n’a pas joué ici depuis de très nombreuses années et nous sommes très impatients et excités à l’idée de ce retour, d’autant que je sais qu’il est très attendu.

Top 5

1) Quel est ton morceau préféré des Paleys ?

The Pale Fountains – Beyond Friday’s Field

2) Quel est ton morceau préféré de Shack ?

Shack – Comedy

3) Quelle est ta face B préférée de Pale Fountains/Shack ?

The Pale Fountains – Love Situation

4) Quel est ton morceau préféré du Red Elastic Band ?

Winter Turns to Spring.

5) Ton concert préféré du Red Elastic Band ?

Le premier. C’était dans la salle du Kazimier à Liverpool.

Adiós Señor Pussycat de Michael Head & The Red Elastic Band est disponible chez Violette Records depuis le 20 octobre 2017. La pochette de l’album est signée Pascal Blua. Michael Head & The Red Elastic Band sera en concert le 05 mai 2018 au l’Islington Assembly Hall (Londres) et le 13 mai 2018 au Gorilla (Manchester).

Michael Head & The Red Elastic Band - Adiós Señor Pussycat

Michael Head and The Red Elastic band - Adiós Señor Pussycat

Tracklist : Michael Head & The Red Eladtic Band - Adiós Señor Pussycat
  1. Picasso
  2. Overjoyed
  3. Picklock
  4. Winter Turns To Spring
  5. Workin’ Family
  6. 4&4 Still Makes 8
  7. Queen Of All Saints
  8. Josephine
  9. Lavender Way
  10. Rumer
  11. Wild Mountain Thyme
  12. What’s The Difference
  13. Adios Amigo

English text

Matt, Mr. Appointment

Do you remember the day you discovered The Pale Fountains / Shack ?

When I was 17 on Friday nights I used to go to a basement club on Whitworth Street in Manchester. It was in there that I noticed a really pretty girl who only ever danced to one song – every week, the same song. This whole situation intrigued me. I eventually asked the DJ what this record was and he told me it was The Pale Fountains’ “Jean’s Not Happening”

Why did you create Violette Records ?

Necessity was the mother of invention. This music had to be made and the audience wanted to hear it. Violette joined those dots.

You were two guys at the beginning… Matt and Pascal. Now, I see a little team… John for the pictures, Nick & Mel for the gigs. Do you agree with me ?

Kind of. On forming the label with Michael Head we both had similar views on how things should be done. As working class kids growing up in the 70’s and 80’s, those record labels at the time had taught us the lesson that it was about substance AND style. Mick is big on the simplicity and iconography of punk, post-punk, Bowie and 70’s New York. He’s also mad about movies, classic Hollywood and it’s artwork especially Saul Bass. I was into Peter Saville and Factory, Malcolm Garrett, classic Capitol & CBS Records 50’s & 60’s sleeves from my parents’ record collection, the haphazard DIY ethics of Postcard Records and we share interests in Man Ray, Warhol, Ed Ruscha, Roy Lichtenstein, Jasper Johns and the photography of Bert Hardy, Tony Ray Jones, Harry Ainscough and Shirley Baker.

Immediately the very first person I thought to contact was Pascal Blua. I knew Pascal was passionate and talented and that would make for great visuals. His simplistic approach combined with an eye for detail, compositional skill and his obvious love of typography (and Shack) sealed the deal. When I mentioned to Mick that I’d enlisted this French graphic designer who would be perfect for the label he said “Yes, I know Pascal!”. By coincidence they’d met in London twenty years earlier and exchanged numbers.

But in reality from the start Violette was actually built on a network of 100’s of people. I know their names and I recognise many of their faces. Mick calls them The Believers. We were lucky to have this immediate interest and excitement in what we were doing and that still forms the foundation of everything we do.

But yes there are a handful of people who assume certain responsibilities on behalf of this network of people in order that things happen. It’s really lean, no committees and we just get on with it with no fuss. We also love what we’re doing and hopefully that shows.

The release of Adiós Señor Pussycat was a huge success. Mick was n°1…. Do you remember your feelings from the day of the release of this album ?

Looking back the day of release was all a bit of a whirlwind in slow motion. After months of hard work it was like reaching the finishing line only to realise it was actually the starting gun and we were off again. The day before we’d had a fantastic show in Liverpool to say thank you to the fans and we were all buzzing and happy from that. But personally I was a naturally edgy on the actual release day. The critics’ reviews and feedback prior to release had been unanimously positive. We knew we’d made a really good record but how good? From the day of release onwards the record would no longer be ours and would enter the world and be judged against the highest of bars set by what had gone before it. But the warmth and love of the response from across the world just blew us all away. It’s difficult to articulate.

Yes, the record reached No 1 in the independent record charts which was a really nice bonus too.

What are the projects of Violette for the next months ?

We’ve never really had “a plan” besides just getting on with the next thing whatever that is. And we’re all too happy to do absolutely nothing too if that feels right. So no agenda or obligations ever. We’ve got a few shows booked right now because the band really want to get out and play live. Mick’s back in the studio working up some ideas with Steve Powell. La Violette Societa goes from strength to strength – we’re all really proud of that. There’s a couple of music/non music projects we’re working on with some interesting people which will hopefully come to fruition.

We want a french gig of Mick…. Could you release the dream of a lot of french fans ? Thx for us ! And for me.

Violette is one third French. Mick loves Paris and has many great friends and supporters there. If the people of France want to hear him play then I’m sure he’d love to come and play them his songs.

The top 5 of Violette

1) Your favorite song of Paleys ?

Bicycle Theives

2) Your favorite song of Shack ?

Neighbours

3) Your favorite face B of Pale Fountains/Shack ?

Solid Gold

4) Your favorite song of The Red Elastic Band ?

Lucinda Byre

5) Your favorite gig of The Red Elastic Band ?

The next one.

Pascal, (Graphist) Soldier Man

Do you remember the day of your Pale Fountains/Shack discover ?

Pascal Blua : In 1983 I purchased most of my records from a record shop in Paris called New Rose. One day I entered the shop to hear The Pale Fountains’ first single “Thank You” playing. I immediately fell in love with the song, it was like love at first sight – a new discovery. The melody, the lyrics, these beautiful string arrangements, the counter-point of the trumpet – it was truly a classic song from another time. I had never heard of the band before that day and in the days that followed I could not listen to anything else. Mick’s music entered my life forever.

Why did you create Violette Records ?

It was very natural. Matt met Mick. Mick had some new songs and a band project called The Red Elastic Band with whom he wanted to make a record. Matt (who I knew through the Shacknet website) proposed that I join them and that we create a label together. Matt and I work instinctively and with simplicity in realising our ideas. Our relationship is based upon mutual trust, that’s our commitment. We are artisans.

You were two guys at the beginning… Matt and Pascal. Now, I see a little team… John for the pictures, Nick & Mel for the gigs. Do you agree with me ?

Violette Records is like a big family made up of all the people whom Mick calls « The Believers ». We are a small team, where each of us plays their own role complementing each other. Our ambition is to always present what we love in the best way possible. Quality and honesty are our primary goals.

The release of Adiós Señor Pussycat was a huge success. Mick was n°1…. Do you remember your feelings from the day of the release of this album ?

I was convinced of the quality and integrity of the album. I knew the expectations were huge. From the first reviews I knew that the album would be well received and a success. More personally, on the day of release (20 October 2017) I received a surprise text from my friend, the journalist, Emmanuel Tellier which was a fantastic gift: whilst he no longer writes about music, he felt compelled to write about this record.

What are the projects of Violette for the next months ?

Nothing is especially planned far in advance…there are some upcoming shows, Mick is working with Steve Powell on new songs. and then we’ve been thinking how we celebrate the five year anniversary of the formation of Violette Records. I created a variation of our logo which will adorn and commemorate all events this year (#violette5)

We want a french gig of Mick…. Could you release the dream of a lot of french fans ? Thx for us ! And for me.

A concert in France is a project we have had in mind for a long time. However right now we haven’t yet established the right way to makes this happen. Mick has not performed live in France for many, many years and we are very excited about the prospect of his return.

Top 5

1) Your favorite song of Paleys ?

Beyond Friday’s Field.

2) Your favorite song of Shack ?

Comedy.

3) Your favorite face B of Pale Fountains/Shack ?

Love Situation.

4) Your favorite song of The Red Elastic Band ?

Winter Turns to Spring.

5) Your favorite gig of The Red Elastic Band ?

My first Red Elastic Band concert at The Kazimier in Liverpool.

Pouet? Tsoin. Évidemment.

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