Simple et beau. RY X signe une fois de plus un morceau fascinant, hypnotique, radical. Encore plus majestueux que le travail sur Bound, sur YaYaYa ou The Water, Body Sun magnifie le mannequin Tawney Bevacqua sur un paysage hiératique et mimétique.
On le sait RY X tend à provoquer l’extase chez son auditoire, à le transporter dans le ciel. Il suffit de réécouter ce concert stratosphérique à l’Ancienne Belgique pour s’en convaincre. On espère que quelques festivals français vont penser à lui cet été, le rêve ultime étant de le voir sur la scène du théâtre antique de Fourvière aux côtés de l’Orchestre National de Lyon aux Nuits de Fourvière. En attendant, on écoute son nouvel album, Unfurl qui se déploie sereinement, simplement, solidement vulnérable. Avec Body Sun, il enveloppe de son falsetto cette déesse liberté bleutée sur un lit de piano et de clarinette basse. « Hardly know you, but the signs are all pretty loud » chante RY X dans un souffle et une lente montée sonore orgasmique. C’est cela l’amour ? « Get you caught in my mind » !
RY X sera en concert avec Hannah Epperson au Cabaret Sauvage à Paris le 26 février.
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
Le monde devenant fou dans un pays prétendument démocratique où des lycéens sont matraqués à Bordeaux, d’autres sont marqués au feutre à Libourne, où l’on peut tout dire et surtout n’importe quoi, on remercie RY X et Ólafur Arnalds pour ces 5 minutes 39 secondes de douceur.
Ry Cuming (sic !) a déclenché des vagues de cris orgasmiques lors de son passage très remarqué au festival Musiques en Stock à Cluses le 2 juillet dernier.
Les vrais savent. Que n’a t-on dégoisé sur cet ultime album du Floyd pourtant classé numéro 1 chez les brit’ comme il était de bon ton de pisser sur le mur. Alors si le Waters prend peut être l’eau avec son gigantisme sur scène par rapport au Mason qui lui fait la nique, Roger dans…
João Selva est un garçon d’Ipanema qui a atterri à Lyon et à rencontré son Phil Spector, le sorcier multi-instrumentiste Bruno Patchworks pour un deuxième album intitulé Navegar, titre qui ouvre le disque et fait le grand écart entre les deux continents qui savent ambiancer le reste du monde.
Non, BBCC ne signifie pas barbecue même si l’on se damnerait pour une merguez party. BBCC, c’est BangBangCockCock et leur Human Capital fout la trique autant que leur clip en exclusivité fout la migraine.
Croiser l’amour dans un palace décrépi, vivre un temps suspendu, une parenthèse enchantée avec la fille aux yeux les plus solitaires, plonger dans une piscine et avoir du mal à remonter à la surface.
Notre Tintin chanteur préféré, le prince de Suède Jay-Jay Johanson revient avec un titre mélancolico-poétique dont il a le secret à base de beats hypnotiques.
Nicolas Comment et Éric Elvis Simonet poursuivent notre éducation sentimentale et poétique avec la figure du dandy, le beau Brummell jeune roturier devenu militaire dont l’amour caresse avec une cravache.
On est open pour Lily Luca et ses chansons plus efficaces qu’un Lexomil. Elle nous offre en exclusivité son clip qu’elle a entièrement réalisé en stop-motion pour aller à la rencontre de Matthieu.