Marilyne Léonard pourrait être le pendant féminin de Vincent Roberge (Les Louanges) qui aurait vu les anges(le). Elle vient de la Rive-Sud de Montréal, a fait La Voix 5 en 2017 et depuis nous mène en Bateau(x).
Son du jour - page 27
Avril 2022. Il n’y a pas que de la bêtise électorale. Patrick Watson sort un septième album de 21 minutes en apesanteur. Il se nomme Better in the Shade comme le titre mis en images ci-dessous.
C’est le boxing day avec Bess of Bedlam et leur petite comptine assassine Greenham Women qui évoque la lutte des femmes contre la base nucléaire américaine de Greenham Common en Angleterre dans les années 80.
Huit ans après Untethered Moon, Built to Spill change de label et revient avec un nouvel album, When The Wind Forgets Your Name pour la rentrée.
Avec son nouveau disque, Icare, réalisé par John Parish, Emily Loizeau exprime sa colère en chansons et affirme, « depuis leur écriture, cette colère n’a cessé de grandir ». C’était sans compter ces quinze derniers jours irrespirable du fait des remontées bileuses.
Le village dans les nuages. Arlt nous régale de douceur avec un nouveau titre extrait de leur futur Turntable, une bossa cabossée qui fait tanguer du côté de Thiers.
Pour nous le Jura c’était Le Roman de Jim de Pierric Bailly. Désormais c’est la balade électrique de Wheobe.
Se souvenir des belles choses. Florent Marchet évoque un souvenir intime d’adolescence, une remembrance émouvante, le resurgissement d’un camarade qui l’a marqué et a peut être façonné en filigrane sa vie.
Bon, la tristesse est toujours là, bien présente. On avait aimé sa conversation qui s’invitait dans la super comédie que peuvent être nos vies.
Bigflo & Oli écrivent leur lettre à France, simple, basique mais surtout efficace contre la petite musique nauséabonde de cette dernière semaine pré premier tour.
La Drôme, l’autre pays de la musique étrange et nihiliste. « S’exprimer, dire ce qui ne va pas ». Voilà le mot d’ordre d’Astéréotypie, groupe atypique venant d’un institut médico-éducatif accueillant de jeunes autistes que l’on rêve en duo avec Gontard.
Le kaiser Konstantin Gropper revient avec un sixième album, Amen plutôt guilleret malgré la pochette.
L’amour est dans l’air. Partout. On voudrait y croire. Avec Your love, RY X invente l’étreinte musicale. Un baume au cœur réconfortant et apaisant.
Le troisième album de Baptiste W. Hamon, Jusqu’à la lumière sort le 8 avril, l’occasion de fêter le printemps et de boire un coup.
C’est sans doute un hasard si le mal barré de Marie Flore sort au lendemain des quatre heures de sulfateuse libérale de notre Napoléon des hauts de France. Il reviendra chante t-elle mais c’est de l’amour très surestimé dont il s’agit.
Les Français m’agacent prodigieusement, mais comme je ne connais aucune langue étrangère, je suis bien obligé de parler avec eux affirmait Michel Audiard. Avec Excuse my French, Stan Mathis parle avec nous avec nos maux.
Bertrand Belin rentre dans la danse entre Dale Cooper et Severance pour une ghost story.
Non, Invisible Strings n’est pas une ode aux dessous chics. Plutôt un psaume visionnaire où désapprendre à penser permet de lutter contre les prédicateurs du printemps.
Chouette programme par Kēpa qui veut voir autrui allongé six pieds sous terre. Nous aussi.
En 2020, Every Bad était très bon. Born confused nous avait chamboulé, sweet nous avait renversé et en 2021, Happy In A Crowd nous avait alléché. Le 20 mai, Dana Margolin et Porridge Radio viennent nous mettre le cœur en bouilli avec un nouvel album, Waterslide, Diving Board, Ladder To The Sky dont est extrait […]
On connaissait les siestes crapuleuses, bienvenue sur disque le 13 mai aux micro siestes acoustiques sur le label Zamora avec la fine fleur de la sensibilité musicale autour de Bastien Lallemant.
Arlt va faire tourner les tables et parler aux vivants que nous sommes encore avec ce nouvel album « de chanson française expérimentale populaire avec des espèces de tubes à l’intérieur (ils tournent ils penchent) », Turnetable à paraitre le 20 mai chez Objet Disque et Kuroneko.
Grive a pris son envol sous la Tornade de Domitille Martin et Alexis Mérat aux Subs à Lyon.
Cate Le Bon au couvent ? Pas sûr. « Pompeii a été écrit et enregistré dans un bourbier de malaise. Solo. Dans un décalage temporel. Dans une maison où j’ai eu une vie il y a 15 ans. J’étais aux prises avec l’existence, la résignation et la foi. Je me sentais coupable du gâchis mais ça […]
Presque une décade que Courtney & the Wolves fait suer les caves bordelaises de leurs riffs rageurs néo grunge. Ils sortent enfin leur premier album le 7 mars chez Flippin’ Freaks.
Edgär nous livre son premier secret avec Dictators bien plus sympa que Poutine et Assimi Goïta réunis. Dans leur ferme des animaux, le duo amiénois a choisi le lion et le lapin pour débarquer sur la plage transformée en piste de danse.
Quel héritage nous laissera Mendelson ? Sans doute des frissons, des réflexions, l’absence de compromissions.
God is a concept by which we measure our pain chantait Lennon. Emily Jane White évoque son combat intime avec Show Me the War, premier extrait de son septième album Alluvion à paraître le 25 mars chez Talitres.
Avec Jane Jane, nouvel extrait de leur EP, Talismanie, Palatine et Vincent Ehrhart Devay mettent en scène trois figures féminines, Calamity Jane, Jeanne d’Arc et une Femen aux seins nus.
Premier extrait en exclusivité de l’album hommage AuRA aime Murat consacré au pistolero auvergnat qui a dégainé depuis 1982 près de trente albums. Pas simple donc de faire des choix dans cette discographie pléthorique.






























