Ici et là-bas avec Chevalrex

Je négocie avec mon cœur la profondeur de la morsure chante Chevalrex sur Ophélie. Et la diplomatie du cœur finit parfois en âpres et vaines négociations. Chevalrex pérégrine avec son lecteur de K7 antique et côté chemin de traverse pop il en connait un rayon. Basse souple, guitare pétillante, un chant mystérieux tombe des astres d’or comme l’écrivait Rimbaud dans son poème tragique Ophélie. Qu’il soit dans une futaie, dans un champ, au rayon boucherie ou sur un parking d’hypermarché déserté à se faire du mauvais sang, c’est une fois de plus un coup de boule poétique à écouter jusqu’au bout de la Providence.

Chevalrex – Ophélie suite

Puisque je chante il serait temps, que vous sachiez sans préambule
Une heure au moins, une heure au son
Que dans mon corps les particules, de mes artères à mes poumons
Sans Ophélie n’ont plus de nom

Suis-je d’ici ou de là-bas
Suis-je d’ici ou de là-bas
Suis-je d’ici ou de là-bas
Suis-je d’ici ou de là-bas
Ah, ah, ah, ah
Ah, ah, ah, ah

Jamais très loin d’une imposture, les soirs je joue rien de moins sur
Le vent les temps, c’est un vertige
Lèvres bleuies par les vestiges, je prends acte qu’aujourd’hui
Plus rien ne me console ici

Suis-je d’ici ou de là-bas
Suis-je d’ici ou de là-bas
Suis-je d’ici ou de là-bas
Suis-je d’ici ou de là-bas
Ah, ah, ah, ah
Ah, ah, ah, ah

Dans un cargo j’ai traversé, rayant les mots dans mes carnets
La confusion visiblement m’a attiré comme un aimant
Le désir de me tirer, me restera comme un trophée

Suis-je d’ici ou de la bas
Suis-je d’ici ou de la bas
Suis-je d’ici ou de la bas
Suis-je d’ici ou de la bas
Ah, ah, ah, ah
Ah, ah, ah, ah