Après avoir réédité Tales Told de Broudie (grand manitou des Lightning Seeds et sorcier du son des Shack et de The Coral), le label de Peter Paphides ressort des éditions remasterisées des deux premiers albums de Robert Forster.
A un moment donné, on finit par rendre les armes. Depuis 1977, Robert Forster et son alter ego Grant McLennan écrivaient les plus belles chansons du monde sans que ce dernier s’en aperçoive. Après avoir publié 16 Lovers Lane dans une certaine indifférence, les Go-Betweens rendirent temporairement les armes. Grant partit retrouver ses racines folk. Robert quitta l’Australie et s’installa en Allemagne pour chasser ses démons. Installé en Bavière, la Grande Seringue Australienne appela Mick Harvey qui résidait alors à Berlin. En douze jours, Forster et Harvey mirent en boîte Danger In The Past aidé par deux Bad Seeds (Hugo Race et Thomas Wydler). Appliqué et grave, Forster y démontre tout son savoir-faire. Plus lumineux, Calling From A Country Phone fut lui enregistré en Australie, dans des studios fréquentés par les Go-Betweens. Forster recruta des musiciens du coin et quitta les mélodies monochromes de Danger In The Past pour une pop plus lumineuse qui regardait en direction de la plage.
Needle Mythology n’a pas fait les choses à moitié pour ces deux disques sortis respectivement en 1990 et 1993 chez Beggars Banquet. Les bandes ont été récupérées et remasterisées à Abbey Road par Sean Magee (The Beatles, Rolling Stones, Sex Pistols). Les photographies et les notes du livret ont été révisées et revisitées par Robert Forster en personne.
Pour 50 euros, on peut donc disposer de deux grands disques « oubliés » qui n’ont pris aucune ride.
Robert Forster – Falling Star (Re-recorded Version)
Les rééditions de Calling From A Country Phone et Danger In The Past de Robert Forster sont disponibles sur le label Needle Mythology.
Tracklist : Robert Forster - Calling From A Country Phone
High then low. Avec Rescue Me, Fredrika Stahl nous tend un miroir pour lutter contre l’enfermement progressif que cela soit dans nos lieux de vie ou dans nos têtes.
Can’t get away, cannot turn the page, I’m a rat in a cage. On est derrière Balthazar, on ne voudrait pas se retrouver sur le sable, le vent en poupe, le cœur en sang.
Se réinventer. Comment ne pas se répéter quand on a une discographie impeccable. En balançant un titre de 11 minutes totalement addictif à écouter lors de vos siestes crapuleuses ou lové à l’arrière des taxis.
Écrit en partie l’hiver dernier sur l’île de la Désirade (Guadeloupe), Providence prend élégamment la suite d’Anti Slogan et nous fait espérer des jours meilleurs avec des chansons puissantes et tenaces.
Les vrais savent. Que n’a t-on dégoisé sur cet ultime album du Floyd pourtant classé numéro 1 chez les brit’ comme il était de bon ton de pisser sur le mur. Alors si le Waters prend peut être l’eau avec son gigantisme sur scène par rapport au Mason qui lui fait la nique, Roger dans…
Josh croit encore en l’amour, il en faut. Love in vain, in pain, in Spain. Ce nouveau titre est dédié à la mémoire de ses grands parents George et Trudy David.
Pour les radins qui ont refusé de débourser une vingtaine d’euros pour Strum & Thrum : The American Jangle Underground 1983 – 1987 (Captured Tracks), les Kiwi Jr. représentent la solution de secours et l’ultime chance de se rattraper. Pour une dizaine d’euros, Cooler Returns, le nouveau disque de ces Canadiens promet beaucoup et donne……
Écrit en partie l’hiver dernier sur l’île de la Désirade (Guadeloupe), Providence prend élégamment la suite d’Anti Slogan et nous fait espérer des jours meilleurs avec des chansons puissantes et tenaces.
Attention. Grande compilation. Concoctée par Mike Spiner, le patron de Captured Tracks, Strum & Thrum : The American Jangle Underground 1983-1987 soulève le couvercle d’un passé riche mais totalement oublié. En effet, dans les années 80, le rock indépendant américain avait des têtes de pont formidables mais avec toute une tripotée de seconds couteaux tout…
Mark Lanegan quitte les rivages de son electro folk pour revenir à un son plus dépouillé. L’ex Screaming-Trees fête donc Noël avec ses héros en faisant écho à ses premiers albums.
Fondé en 1975 par les frères Fair, Half Japanese est une créature artistique singulière qui possède un répertoire totalement biscornu. Adulée par Kurt Cobain, adorée par les soeurs Deal et aimée par tous les grands noms de la pop écossaise, la discographie de ce groupe s’enrichit d’un dix-neuvième disque cette semaine. Et comme depuis 1975,…
Revenus à un son décent avec Shiny and Oh So Bright, Vol. 1 / LP: No Past. No Future. No Sun en 2018 grâce à Rick Rubin, les Smashing Pumpkins prennent tout le monde à contre-pied en laissant Billy Corgan voguer vers son groupe préféré, New Order et donc changer d’identité sonore.
Les Bats viennent de publier Foothills, leur dixième album. Comme pour les neuf premiers, le verdict sera le même : les Bats sont le meilleur groupe du monde.