Inside Scott Matthews. Depuis son premier album, Passing Stranger (2006), Scott Matthews a fait peau neuve. Bien sûr, sa voiture pourrait encore croiser celle de Dylan avec Dave Van Ronk même si ici c’est la route du doute et du questionnement intime qu’il parcoure de sa voix cajolante sur des synthés à la Cocteau Twins.
Son du jour - page 20
Eleonore danse. Un exutoire, un jeu de séduction, des mouvements symboliques, esthétiques et éphémères. On entre dans la danse avec Palatine au son d’une guitare quasi country.
Premier extrait du premier album d’Agnès Aokky prévu pour 2022, Blue dreams et ses volutes électro sur les images de l’artiste visuel Pascal Gary alias Phormazero est un rêve dont on ne veut pas sortir, un élixir d’amour puisé dans la fontaine de jouvence.
En français comme en anglais, Stranded Horse nous fait remuer le popotin avec une rumba rutilante du tonnerre.
Steve Gunn chante son ode à la nuit du côté de Fulton en Géorgie.
On peut préférer le retour des Stranglers à celui d’ABBA. Après avoir rendu un hommage sensible à leur claviériste Dave Greenfield décédé l’année dernière du Coronavirus avec And I Should See Dave, Jean-Jacques Burnel envoie du lourd avec This song.
Connait-on vraiment ses amis ? Ceux-ci ont ils une bonne influence ? Maple Glider chante avec une infinie douceur la violence d’une emprise amicale, d’une tyrannie qui empiète peu à peu.
On avait été touché par Après tout, découvert sur la compilation Voyage en soute de La Souterraine, Edward Barrow séduit par son corps à cœur.
Neal Casal a mis fin à ses jours le 26 août 2019 à 50 ans après une vingtaine de disques lumineux avec Hazy Malaze, Ryan Adams & The Cardinals ou en solo. Nick Wheeldon lui rend hommage avec un titre éblouissant d’amour et de compassion.
Emily Loizeau nous avait déjà renversé avec Run run run son hommage à Lou Reed. Revenue de l’autre bout du monde, elle sort un disque intime enregistré avec John Parish en Angleterre.
On ne parvient pas au cinquième étage sans avoir commencé par le rez-de-chaussée dit le proverbe Tibétain. Avec Les Louanges on se retrouve pourtant vite sur le macadam, largué, abandonné, gisant, encore de trop car différent.
C’est la rentrée et il faut être adepte de la méthode Coué pour être de bonne humeur ou écouter The Reed Conservation Society et Lonny.
Repérée par les radars de City Slang, la chipie israélienne Noga Erez ne fait pas dans le hip hop bon enfant avec son deuxième album Kids. Elle fait voler des cerfs-volants en feu et assomme la concurrence.
Toujours en vadrouille du côté de Romans, Gontard, seul contre tous, sismologue des sentiments nous balade en ville, où l’on n’a pas l’air virils et où on fait peur à voir dans ce manège désenchanté.
La beauté de la catastrophe. La planète va mal et pas que sur un écran de télévision. Malgré les mises en garde pressantes du GIEC, on avance allègrement vers le chaos, gavé de dividendes.
Deuxième extrait du nouvel album de Troy Von Balthazar, Courage, mon amour ! disponible chez Vicious Circle. Après le girly power de What I Like (About Me), voilà les ténèbres triomphants de Black Black qui soulagent.
Kramies crée de somptueuses chansons lors de ses jours de congés avec de prestigieux musiciens, Jason Lytle de Grandaddy avec qui il a déjà travaillé et Patrick Carney des Black Keys qui produit son prochain EP dont est extrait cet ample et majestueux Days of.
Un peu de groove et d’espoir au coeur de l’été, c’est le credo des Buttshakers avec leur nouveau titre, Not in my name.
De l’espoir. En vadrouille (peut être à Montpellier), Maxime et Eugénie nous content sous les draps leur histoire moite qui peut être ne tient qu’à un fil.
L’Amérique, l’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai. L’Amérique, l’Amérique, si c’est un rêve, je le saurai. On veut tous avoir cette Amérique, ce mirage métaphorique, ce graal utopique.
Se perdre pour mieux se retrouver. Cathy Lucas et ses Vanishing Twin proposent un rendez-vous au clair de lune avec Ookii Gekkou, « une sorte d’attrape-rêves pour toute la folie de l’année écoulée. »
Safia Nolin s’électrise pour mieux nous survolter sereinement et nous mettre en PLS émotionnel.
Oublier ce que vous croyez savoir sur l’amour. En dix Love songs, Upper Wilds réinvente la carte du tendre en temps de pandémie. Un amour fou et rugueux sur une autoroute stridée de guitares saturées comme ce sentiment violent que l’on recherche jusqu’à la souffrance.
Golden est le troisième extrait du futur album de Zella Day qui a collaboré avec Weyes Blood ou Lana Del Rey à paraître à l’automne chez Concord Records et ce morceau vaut de l’or.
BRNS s’essaye aux sons synthétiques avec Suffer pour notre plus grand plaisir.
On aime Aimee Mann depuis notre sauvetage floral en 1999.
Si vous aimez la pop ouatée introspective, les doux rugissements de Low Roar vous caresseront l’échine et rendront peut être les lendemains plus acceptables.
Un an après l’apocalypse dans le port de Beyrouth, Eliz Murad rend hommage à son pays natal avec un titre d’une douloureuse douceur.
Vital : essentiel à la vie d’un individu, d’une collectivité. Pour les canadiens de Big ‡ Brave, la vie se transforme en longues plages bruitistes telluriques.
Un disque à la maison. Love will be reborn sortira le 20 août 2021, il a été enregistré à Montréal, dans le sous-sol de son café Ursa qui est aussi son studio.