Andy Shauf serait-il devenu raisonnable ? Il s’interroge guilleret : was all my love wasted on you ? et nous conduit au paradis.
Son du jour - page 19
Quand on écoute Sunset Park d’H-Burns on est plongés dans l’Amérique des peintures de Dylan exposées au MAXXI de Rome.
Non, Las Robertas n’est pas un hymne aux prothèses mammaires. C’est un quintette du Costa Rica qui fleure bon les années 90 avec ses guitares noisy et la voix planante de Mercedes Oller.
Le projet, c’est que tout reste en désordre. Et pourtant on est bien heureux de se retrouver sous les radars de Fontaine Wallace avec un nouveau film d’animation réalisé par Émeric Guémas.
Si Syd Barrett avait copulé avec Ray Davies cela aurait donné Trumpets of Consciousness. Mais Thibauld Labey n’a besoin de personne pour transformer la pierre de Rosette en pierre philosophale.
Tim Dup fait petit à petit sa place dans la chanson en français. Avec Les immortelles, déjà son quatrième album depuis 2017, il touche par sa simplicité.
On a besoin d’amour, quelle que soit l’heure. Mais à Minuit, les corps s’éveillent et Laura Clauzel nous propose de nous « perdre encore un peu dans des volutes d’amour, ivres de vie et d’envie. »
LA ville du Havre comme vous ne l’avez jamais vue. Stéphanie Acquette la métamorphose en ville de science fiction où deux héroïnes extra terrestres s’affrontent à coups de pistolets laser dans une quête quasi spirituelle.
Évidemment, si vous avez vu Phase IV de Saul Bass, vous ne regardez plus les fourmis de la même façon. Avec la musique d’Orval Carlos Sibelius, c’est encore plus déroutant avec la fin inédite du film pour cette ode à l’inévitable apocalypse.
Attention, belle découverte. Vous serez irrémédiablement changés à l’écoute de Someone et de son deuxième album Owls qui « oscille entre le doux, le sombre et l’inquiétant, avec une production qui passe du mélancolique et du brut à l’électronique et au menaçant. »
Pierre De Maere sera assurément notre révélation des 38ème Victoires de la musique. Sa pop pétillante sans prétention pourrait faire de la concurrence rapidement à Angèle, on le lui souhaite tellement ce garçon irradie sur scène et touche déjà un public transi.
Augustin Charnet enfin dans la lumière. Après Kid Wise puis After Marianne et des mélodies pour Disiz et Damso ou Dinos, le voilà en solo avec un extrait de son premier album, Please don’t die .
En Janvier, on voudrait du repos. Oublier les amours défuntes, les décès prématurés, les vœux hypocrites, les réformes iniques. Alors on écoute l’immense Matt Elliott avec désormais un saxophone envoûtant.
Peut-on encore écrire des chansons d’amour en 2023 ? Les frangins D’Addario répondent oui, évidemment avec la désarmante Corner Of My Eye.
De l’insouciance. Max Darmon nous invite suivre son itinérante dans un trip sentimental réalisé par Lancelot Bernheim.
Animale Marcia Higelin avec Dragon, Tigre ou Loup qui évoque l’addiction à l’autre dans un clip qu’elle a réalisé.
Tellurique Lux Montes avec sa vision qui nous aiguille et nous rassemble pour un titre puissamment mystique.
Paisible Paisley. Avec le pastoral Sometimes It’s So Easy, le canadien Doug Paisley nous emmène en balade avec sa Gibson vintage.
Putain, 24 ans ! Everything but the Girl revient et n’a plus rien à perdre et nous tout à gagner. Après huit albums solo à eux deux, Tracey Thorn et Ben Watt se retrouvent pour Fuse, à paraître le 21 avril 2023.
On connaît Guillaume Léglise producteur, compositeur pour le théâtre ou encore multi instrumentiste chez Vox Low ou en solo avec quelques EP. Voici venu enfin le temps bien réel d’un album, Auto Fictions à paraitre le 14 mars chez La Tebwa.
Après son périple cohenien, H-Burns revient avec un nouvel album, Sunset Park le 3 mars chez Yotanka et tutoie le Boss Springsteen.
Dans la cacophonie du monde, on a besoin du piano calme et tempéré de Vanessa Wagner avec les oeuvres de Moondog, Philip Glass, Nico Muhly, des français Camille Pépin, Sylvain Chauveau, Melaine Dalibert et ci-dessous de Ryūichi Sakamoto.
Attention, ce titre n’est pas en faveur de la retraite à 64 ans. La crainte doit changer de camp. Il ne reste que la poussière de nos rêves. La tempête doit tout emporter.
« Je pense que c’est plus optimiste que nos précédents disques ». Be On Your Way s’ouvre sur des guitares scintillantes et des lueurs blafardes. Une sortie du tunnel ? Quand point la batterie, la lumière se fait et on avance sur le chemin.
Vous avez apprécié l’Islande de Godland le sublime film de Hlynur Palmason, retrouvez ces paysages et la grâce d’Ólafur Arnalds et de Vincent Moon dans When We Are Born, une performance live avec la chorégraphe Erna Ómarsdóttir (Iceland Dance Company) et le directeur de la photographie Thor Eliasson.
« Quand je regarde la poitrine d’une femme, je vois double » affirmait Jules Renard. Hey Hey My My nous reveille en pleine nuit avec ce Restless Mind agité avant la sortie de leur nouvel album, High Life chez Vietnam le 3 février.
On avait été séduit par la douce indolence de Principia, parfait pour les courses de fond ou les siestes crapuleuses, En Attendant Ana nous offre une Same Old Story et nous invite à l’apéro.
When Your Sun Goes Down ouvre le deuxième EP de Levitation Free et lui donne son titre. Et l’on a bien besoin de léviter en ce début d’année morose avec cette envolée pop bien agréable.
Après le crépusculaire Titan Arch, le monde n’en finissait plus de se terminer. Avec Fire Of The Mind This Immortal Coil voit la fin de l’homme arriver et c’est sans doute mérité.
Sorti l’hiver dernier, Hymne au Soleil de Tigre d’Eau Douce continue de nous darder le corps et l’âme de ses rayons bienfaisants.