Tame Impala – Lonerism

Tame Impala - Lonerism
Pour avoir buzzé, ils ont buzzé les Australiens de Tame Impala. La coqueluche des médias en ce début d'automne. Et la coqueluche des enceintes qui deviennent fiévreuses et qui toussent dès que l'on passe ce disque.

Ils étaient gentils les mecs de Perth. Kevin Parker et ses copains avaient surpris leur monde il y a quelques mois avec un album quelque foldingue qui remplissait comme il fallait le cahier des charges. Une copie d’élèves studieux en somme.

Et ils sont toujours aussi studieux les Tame Impala. Appliqués, consciencieux et vendus comme les sauveurs de la semaine, du mois ou de l’année. C’est au choix.

Discographie

Lonerism brille par la mise en scène de Dave Fridmann et son mix éclairé et par la dictature d’un Kevin Parker plénipotentiaire. Mais derrière ce son, aucune chanson. Ou très peu.
Il faut attendre péniblement la sixième piste pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Feels Like We Only Go Backwards remplit clairement le job comme tournant du disque. Lennon ayant copulé avec Todd Rundgen, nous voilà en présence de quelques minutes de pop psyché de belle facture. Keep On Lying et ses notes obliques (clin d’oeil désuet au Floyd) taquinent l’auditeur et prépare le terrain à l’entrecôte du disque. Elephant et sa basse pachidermesque devraient faire un carnage en concert. Le morceau que tout fan d’Oasis rêve d’entendre pendant l’installation du matériel des frères Gallagher.
Et après ? Rebelote. On retombe dans une léthargie psychédélique où on cherche des chansons.

Les MGMT, eux, tenaient la corde sur plus de quinze minutes.

Tame Impala – Elephant

Pouet? Tsoin. Évidemment.

Cela pourrait vous intéresser

photos : Tame Impala aux Nuits de Fourvière 2016

photos : Tame Impala et Mac DeMarco aux Nuits de Fourvière 2016

Pour avoir buzzé, ils ont buzzé les Australiens de Tame Impala. La coqueluche des médias en ce début d’automne. Et la coqueluche des enceintes qui deviennent fiévreuses et qui toussent dès que l’on passe ce disque. Ils étaient gentils les mecs de Perth. Kevin Parker et ses copains avaient surpris leur monde il y a quelques mois avec un album…
Cabourg Mon Amour 2016

Cabourg Mon Amour mérite le détour !

Une affiche réalisée par Jean Jullien, la présence du trop rare C Duncan et la Normandie. Le festival Cabourg Mon Amour vient de réaliser le tiercé gagnant de l’été 2016. Voici une rapide sélection des gens à ne pas louper à la fin du mois de juillet dans cette belle ville de Cabourg.
Declan McKenna

Declan McKenna a la baraka

Declan McKenna et ses 16 ans vont envoyer Jake Bugg et ses morceaux à la maison de retraite. L’anglais McKenna a gagné le concours du meilleur jeune talent lors du festival de Glastonbury 2015 et s’apprête à publier un EP gorgé de chansons typiquement… anglaises. De festival, il en est encore question en 2016 puisque […]

Plus dans Chroniques d'albums

Imagecouv-abelk1-sk

AbEL K1 – AbEL K1

AbEL K1 dessine des trajectoires. Il en a dessiné beaucoup, à l’écart, pour celles qui les chantent, ou les tracent avec lui. De Pomme à Blondino. Et elles sont à chaque fois ciselées, tendues, presque émaciées. Sans déséquilibre. Des chevauchées sensibles, vers des endroits non bornés, qui pourraient tout aussi bien en être d’autres. Mais […]
Guilhemvalay-aubrac

Guilhem Valayé – Aubrac

Le français est une belle langue. C’est une évidence. Mais il faut l’écrire, la manier, la chanter avec honnêteté, simplicité et pureté. Guilhem Valayé livre à l’ancienne le plus bel EP de cette année avec son voyage en Aubrac et ses terres rêches comme nos cœurs.
Nickwheeldon-gift

Nick Wheeldon – Gift

Nick Wheeldon nous a fait cette année un beau cadeau avec Gift, un classique instantané dès la première écoute pour les Fragile Minds dont on fait partie.
Apparitionduvisagedebelalugosisurunetranchedesalami

Comelade : ô lâches, soyez fous !

Et si le disque de 2022 était un disque instrumental et barré dont Pascal Comelade a le secret, ironiquement intitulé Le non-sens du rythme ?