Edwyn Collins sort enfin son huitième album. Il aura pris son temps l’Écossais. Trois ans séparent ce nouveau disque du très recommandable Losing Sleep. Edwyn est comme ça. Il prend son temps et pense aux autres. Pendant ces trois années, le type a produit des disques comme celui des Charles Boyer and The Voyeurs. Et a recruté une petite armada de gens de bonne compagnie pour enregistrer ce disque.
Edwyn Collins
Les amateurs de pop estampillée Urban Outfitters vont l’avoir mauvaise: adieu les Drums et tchao les Cribs. Pour ce disque, Edwyn Collins a recruté des piliers de la vieille garde (Walbourne, bodyguard de Ray Davies et des types des Dexys Midnight Runners). Et l’ambiance s’en ressent. Understarted est un disque sombre aux influences soul évidentes. Véritable caméléon, l’ex leader des Orange Juice claque son talent d’écriture sur une table couverte de disques des 70’s.
Edwyn Collins – TOO BAD (THAT’S SAD)
Cependant les gimmicks sont là. Dilemna qui ouvre le bal pourrait se retrouver sur n’importe quel disque d’Edwyn Collins. Le basculement se fait sur Carry On, Carry On. Les cuivres annoncent la couleur. On ne regarde plus vers Glasgow la moche ou Liverpool l’attendrissante. Direction Detroit et le siège de la Motown. Et là il déroule. Crooner sur Down the line, Edwyn Collins terrasse tout le monde sur le morceau éponyme. Nom de Zeus. Prêcheur pop, Collins surplombe une guitare et une basse pécheresses qui n’ont d’autre choix que de se rendre.
Earth Records avait magnifiquement réédité Avocet de Bert Jansch l’an passé. Cette année, le label anglais a décidé de faire reprendre les morceaux de cet album par différents musiciens.
Revoilà le tôlier de la niche fiscale qu’est la pop écossaise faussement enjouée. Une anthologie cérébrale d’Orange Juice dans les bacs (Coals To Newcastle) et une attaque d’enfer plus tard, l’ami Edwyn Collins est toujours au rendez vous. Il attire le client avec un disque chargé d’invités jusqu’à la gueule : Ryan Jarman des Cribs,…
Pour les radins qui ont refusé de débourser une vingtaine d’euros pour Strum & Thrum : The American Jangle Underground 1983 – 1987 (Captured Tracks), les Kiwi Jr. représentent la solution de secours et l’ultime chance de se rattraper. Pour une dizaine d’euros, Cooler Returns, le nouveau disque de ces Canadiens promet beaucoup et donne……
Écrit en partie l’hiver dernier sur l’île de la Désirade (Guadeloupe), Providence prend élégamment la suite d’Anti Slogan et nous fait espérer des jours meilleurs avec des chansons puissantes et tenaces.
Attention. Grande compilation. Concoctée par Mike Spiner, le patron de Captured Tracks, Strum & Thrum : The American Jangle Underground 1983-1987 soulève le couvercle d’un passé riche mais totalement oublié. En effet, dans les années 80, le rock indépendant américain avait des têtes de pont formidables mais avec toute une tripotée de seconds couteaux tout…
Mark Lanegan quitte les rivages de son electro folk pour revenir à un son plus dépouillé. L’ex Screaming-Trees fête donc Noël avec ses héros en faisant écho à ses premiers albums.
Fondé en 1975 par les frères Fair, Half Japanese est une créature artistique singulière qui possède un répertoire totalement biscornu. Adulée par Kurt Cobain, adorée par les soeurs Deal et aimée par tous les grands noms de la pop écossaise, la discographie de ce groupe s’enrichit d’un dix-neuvième disque cette semaine. Et comme depuis 1975,…
Revenus à un son décent avec Shiny and Oh So Bright, Vol. 1 / LP: No Past. No Future. No Sun en 2018 grâce à Rick Rubin, les Smashing Pumpkins prennent tout le monde à contre-pied en laissant Billy Corgan voguer vers son groupe préféré, New Order et donc changer d’identité sonore.
Les Bats viennent de publier Foothills, leur dixième album. Comme pour les neuf premiers, le verdict sera le même : les Bats sont le meilleur groupe du monde.