Pour accompagner la tournée automnale des Apartments de Peter Milton Walsh, le label bordelais Talitres a eu l’excellente idée de rééditer un petit trésor de guerre devenu quasiment introuvable. En effet, après la réédition par ce même label de l’album Drift et avant l’avalanche de louanges liée à la parution de No Song No Spell No Madrigal, Peter Milton Walsh était venu en France le temps de quelques concerts et d’une fameuse session sur France Musique…
On ne le répétera jamais assez mais la politique tarifaire de Talitres est exemplaire. Pour seulement 11 euros et quelques centimes, ce label réédite la fameuse session Label Pop de The Apartments de l’hiver 2012. On connait certaines maisons qui auraient facturé ce digipack composé de trois volets de manière bien plus élevée.
On reprend donc le triumvirat habituel (Pascal Blua pour les visuels, Emmanuel Tellier des 49 Swimming Pools pour la photographie et Vincent Théval pour le son) et on se retrouve face aux plus belles chansons du monde.
The Apartments – Mr Somewhere
Son impeccable et backing band parfait (Amanda Brown des The Go Betweens est de la partie, Wayne Connolly le futur producteur de No Song, No Spell, No Madrigal aussi), le Seven Songs retrouve donc une nouvelle jeunesse.
The Apartments passe à la vitesse supérieure pour défendre son nouvel album. Des dates de concert ont été annoncées. Peter Milton Walsh vient de lever le voile sur le clip de What’s Beauty To Do?.
In and Out of the Light est donc le nom du nouvel album des The Apartments. L’oxymore guette la phrase d’ouverture de cette chronique… Chaque chanson des Apartments est un coût pour son auteur, l’australien Peter Milton Walsh qui ne sait pas tricher et qui écrit des chansons en clair-obscur qui illuminent nos journées.
Mel Bowen donne enfin une suite à son EP Everyday’s A Holiday ! L’ex Mercury 13 revient avec un nouvel EP qui devrait adoucir l’été et nous faire rêver de la Mersey.
En 2015, Peter Milton Walsh mettait fin à des années de silence en publiant No Song, No Spell, No Madrigal chez Microcultures. Il sera de retour à la rentrée avec un nouvel album de 8 chansons publié chez Talitres.
Et un nouveau beau disque de Johan Asherton ! L’ex-The Froggies, qui a eu le chic de ne jamais enregistrer un mauvais disque depuis ses débuts solo en 1988 avec God’s Clown, revient avec Passiontide, une collection de dix chansons sombres et élégantes.
Deux ans après sa création, la maison de musique December Square peut s’enorgueillir d’avoir fait un sans-faute. Possédant désormais un catalogue d’une dizaine d’artistes, DS a eu le chic de prendre des risques en publiant des disques que personne d’autre n’aurait publié. Car l’addition des chansons de Matthew Edwards et du piano d’Emmmanuel Tellier donnent…
Josh croit encore en l’amour, il en faut. Love in vain, in pain, in Spain. Ce nouveau titre est dédié à la mémoire de ses grands parents George et Trudy David.
On pourrait croire que les Lachinos rendent hommage à notre grognon national, notre Jean Pierre, notre ami Bacri avec ces deux titres enlevés, Fêtes de Mes Morts et Cáncer del Colon lui qui avait le sens de la fête et que le crabe nous a ravi.
La beauté a un nom est c’est Piers Faccini. Fall or to be reborn nous questionne t-il. On cherche tous un peu cette porte de sortie pour éviter la routine, les emmerdes, les échecs.
On aurait dû voir Julien Lesuisse avec son nouveau projet Crimi à Jazz à Vienne ou aux Trans Musicales de Rennes. On attend donc en mars sur le label Airfono un premier album Luci e guai avec ses acolytes Cyril Moulas (guitare), Brice Berrerd (basse) et Bruno Duval (batterie).
On devait passer un Super moment avec Didier au théâtre Comédie Odéon à Lyon car il est bien plus marrant que tous ces comiques de merde et puis la peste cholérique s’est abattue sur la France sans chars et ligne Maginot.