Ed Harcourt oublie de chanter sur son nouvel album mais il n’oublie pas de nous faire pleurer.
Ed Harcourt joue encore à cache-cache. Il y a deux ans, il était chez Polydor et publiait un disque aussi classique dans sa forme qu’efficace, Furnaces. Le voici aujourd’hui chez The Point Of Departure Recording Company (un obscur label anglais) avec un disque instrumental. Ce revirement est à l’image de sa discographie : Harcourt n’est pour ainsi dire jamais là où on l’attend. Au début du siècle, on l’attendait au sommet des charts avec Here Be Monsters (2001) et From Every Sphere (2003)… Ces deux premiers essais n’atteignirent même pas le top 20 anglais alors qu’ils contenaient les plus beaux morceaux du rock anglais des années 2001 et 2003. L’animal ne se découragea pourtant pas et continua à sortir, sous la houlette de Jari Haapalainen, des disques bouillonnants où le piano tient une place centrale.
Ed Harcourt – Duef For Ghosts
De piano, il en est forcément question sur Beyond The End. Ed Harcourt est un excellent pianiste, reconnu par ses pairs (il collabore régulièrement avec Marianne Faithfull et les Libertines), qui prend la tangente avec des disques instrumentaux. Harcourt nous fait prendre aussi la tangente avec ses morceaux. Avec un décor signé Steve Gullick, il nous prend par la main pour nous emmener dans des paysages qui ont hébergé les aventures de Walter Scott ou celles de William Cowper.
Ed Harcourt - Beyond The End
Beyond The End d’Ed Harcourt est disponible chez Departure Recording Company/PIAS. L’artwork est signé Steve Gullick.
On l’a aperçu sur scène aux côtés des Libertines et de Marianne Faithfull. On l’entendra bientôt aux côtés de Mark Lanegan sur un des titres de Straight Songs of sorrow. Et on va surtout réécouter Maplewood, qui fête cette année ses 20 ans. Ce premier disque, paru chez Heavenly Recordings, fut le début d’une discographie…
Quand il n’accompagne pas The Libertines et Marianne Faithfull avec son piano, Ed Harcourt enregistre des disques. Et comme il s’agit des plus beaux disques du monde, on est forcément ravi quand on apprend que la sortie d’un nouveau Harcourt est imminente.
En 2001, ce natif de Brighton avait frappé un grand coup avec son premier disque. En effet, Ed Harcourt n’avait pas fait les choses à moitié avec Here Be Monsters. Ce disque avait retourné tous les romantiques de ce bas monde. Sous la houlette de Tim Holmes et de Gil Norton, Ed Harcourt chantait des…
Ed Harcourt – Time Of Dust Avec Here Be Monsters et surtout From Every Sphere, Ed Harcourt aurait pu devenir le maître du monde. Ou de la pop anglaise. Mais ce destin se refusa à lui et Ed la Mèche fut toujours cantonné au rôle de songwriter plus ou moins maudit et surtout confidentiel.
Pour les radins qui ont refusé de débourser une vingtaine d’euros pour Strum & Thrum : The American Jangle Underground 1983 – 1987 (Captured Tracks), les Kiwi Jr. représentent la solution de secours et l’ultime chance de se rattraper. Pour une dizaine d’euros, Cooler Returns, le nouveau disque de ces Canadiens promet beaucoup et donne……
Écrit en partie l’hiver dernier sur l’île de la Désirade (Guadeloupe), Providence prend élégamment la suite d’Anti Slogan et nous fait espérer des jours meilleurs avec des chansons puissantes et tenaces.
Attention. Grande compilation. Concoctée par Mike Spiner, le patron de Captured Tracks, Strum & Thrum : The American Jangle Underground 1983-1987 soulève le couvercle d’un passé riche mais totalement oublié. En effet, dans les années 80, le rock indépendant américain avait des têtes de pont formidables mais avec toute une tripotée de seconds couteaux tout…
Mark Lanegan quitte les rivages de son electro folk pour revenir à un son plus dépouillé. L’ex Screaming-Trees fête donc Noël avec ses héros en faisant écho à ses premiers albums.
Fondé en 1975 par les frères Fair, Half Japanese est une créature artistique singulière qui possède un répertoire totalement biscornu. Adulée par Kurt Cobain, adorée par les soeurs Deal et aimée par tous les grands noms de la pop écossaise, la discographie de ce groupe s’enrichit d’un dix-neuvième disque cette semaine. Et comme depuis 1975,…
Revenus à un son décent avec Shiny and Oh So Bright, Vol. 1 / LP: No Past. No Future. No Sun en 2018 grâce à Rick Rubin, les Smashing Pumpkins prennent tout le monde à contre-pied en laissant Billy Corgan voguer vers son groupe préféré, New Order et donc changer d’identité sonore.
Les Bats viennent de publier Foothills, leur dixième album. Comme pour les neuf premiers, le verdict sera le même : les Bats sont le meilleur groupe du monde.