Zach chaloupe à Gibraltar avec ce deuxième extrait de No, no, no à paraître le 11/09.
Fini les cuivres et les cordes pour Beirut, bienvenu au djembé (hein ??), au piano et aux mélodies pop gorgées de soleil, chantées avec un fichu fichu sur la tête.
Mais tout va bien, la dépression des Açores est passée, « Everything should be fine, You’ll find things tend to stand in line, It’s but a link in time, But I’m sure you’ll let me try. » Un bel optimisme pour celui qui a connu les affres de la séparation et un succès épuisant jusqu’à l’hospitalisation avec The Rip tide.
« Des personnes importantes ont quitté ma vie, je voulais simplement retrouver le plaisir de jouer des instruments comme au tout début, quand je m’enfermais de longues heures dans ma chambre à Santa Fe, seul ou avec mon frère » confie Zach Condon, « par le passé, j’ai beaucoup composé dans la détresse, dans la douleur, mais, cette fois, c’était différent. J’ai créé dans une période plutôt positive, et je me suis moins pris au sérieux. J’ai aussi rencontré cette femme turque. Ç’a été un tournant. »
Et cela donne au final un album plutôt enjoué, une musicothérapie intime et généreuse qui ne manquera pas de toucher un public déjà large.
Lyonnais qui revendique sa mauvaise foi car comme le dit Baudelaire, "Pour être juste, la critique doit être partiale, passionnée, politique...", Davantage Grincheux que Prof si j'étais un des sept nains, j'aime avant tout la sincérité dans n''importe quel genre musical...
Il aura donc fallu quatre ans à Zach Condon, le maître à déprimer de Beirut pour donner une suite à l’album de la renaissance qu’est The Rip Tide. Attention, avec Beirut, on ne triche pas. Soit on touche le firmament (le divin Gulag Orkestar et l’excellent The Rip Tide) soit on se vautre comme ce…
Beirut – The Rip Tide C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme, tatatin… C’est enfin l’été, on peut goûter aux joies du nautisme avec Beirut et son Rip tide et ce clip qui irradie comme un tableau de Turner et qui va faire couler beaucoup d’encre…
Les vacances sont finies mais l’on voyage encore et toujours le coeur léger avec Zach et son orchestre. Vous rencontrerez un yorkshire sur une plage et peut être la foi pour une rédemption surannée : « And what ever comes through the door, I’ll see it face to face, all by your place »… Beirut
Beirut @ Nuits de Fourvière 2011 | 18 juillet 2011 Soirée rare et de prestige aux nuits de Fourvière avec un plateau de qualité, Villagers, Moriarty et Beirut, des artistes très loin des cachetonneurs qui écument les festivals d’été.
On court tous derrière une Elsa. Un mirage qui enrage. Une addiction qui fait souffrir. On prend des coups de l’autre mais surtout de soi-même. On essaye de s’échapper, de se raisonner, de se libérer, mais l’on continue de poursuivre un fantôme.
Les vrais savent. Que n’a t-on dégoisé sur cet ultime album du Floyd pourtant classé numéro 1 chez les brit’ comme il était de bon ton de pisser sur le mur. Alors si le Waters prend peut être l’eau avec son gigantisme sur scène par rapport au Mason qui lui fait la nique, Roger dans…
João Selva est un garçon d’Ipanema qui a atterri à Lyon et à rencontré son Phil Spector, le sorcier multi-instrumentiste Bruno Patchworks pour un deuxième album intitulé Navegar, titre qui ouvre le disque et fait le grand écart entre les deux continents qui savent ambiancer le reste du monde.
Non, BBCC ne signifie pas barbecue même si l’on se damnerait pour une merguez party. BBCC, c’est BangBangCockCock et leur Human Capital fout la trique autant que leur clip en exclusivité fout la migraine.
Croiser l’amour dans un palace décrépi, vivre un temps suspendu, une parenthèse enchantée avec la fille aux yeux les plus solitaires, plonger dans une piscine et avoir du mal à remonter à la surface.
Notre Tintin chanteur préféré, le prince de Suède Jay-Jay Johanson revient avec un titre mélancolico-poétique dont il a le secret à base de beats hypnotiques.
Nicolas Comment et Éric Elvis Simonet poursuivent notre éducation sentimentale et poétique avec la figure du dandy, le beau Brummell jeune roturier devenu militaire dont l’amour caresse avec une cravache.