Après ses chroniques d’une séparation puis d’une rencontre, Maud Lübeck propose celle d’un adieu le 11 février 2022 chez Cardiophonie / Finalistes.
Son du jour - page 18
Croire ou ne pas croire. Et en quoi. La Jordanie comme purgatoire en attente du renouveau ? Jana Horn avant les trompettes de la renommée fait résonner son cor(ps) et son cœur pour mieux étreindre les nôtres.
Oubliez lady Oscar ou de Funès, grimpez dans la super 5 d’Oscar les vacances pour ne pas rater le départ d’un artiste bientôt en pôle position.
Vingt tout seul. Hildebrandt bouleverse à nouveau avec cette déclaration poignante extraite de son formidable îLeL.
Gianluca Monaco se décrit comme psychologue et auteur-compositeur. La chanson comme exutoire ? comme catharsis ? comme thérapie ? Assurément.
Vous en avez assez des démons de minuit au réveillon ? Rencontrez les démons de Dorothy, bande originale du film d’Alexis Langlois visible sur Arte.
C’est le retour du western avec The power of the dog ou First cow. Pourtant on préfère Cheval Fou et ses volutes électriques.
Certains multiplient les pains, d’autres ce sont les Kad. Gaëtan Roussel nous invite à une saine colère, celle qui revient toujours chez les plus sensibles, ceux qui se font avoir non pas par naïveté, mais sans doute par honnêteté.
Chronique croisée d’un premier amour, celui qui marque au fer rouge, qui tsunamise le cœur quand il s’évanouit, mirage affectif idéalisé.
Evidemment, avec un nom comme Ronnie’s Visit, tiré de la bande originale aux violons inquiétants d’Howard Shore du chef d’œuvre de Cronenberg, La mouche et un titre en exclusivité, Eyes Wide Open, on est forcément intrigué, les oreilles grandes ouvertes !
Tout prend forme. C’est quoi une chanson ? c’est parler de soi pour parler des autres sur deux accords et toucher en plein cœur. Ben Lupus fait dans la simplicité, voir dans l’ascétisme musical et décoche la plus belle chanson de cet hiver.
Un jour je découvrirai les mots pour décrire le quotidien chante Romano Bianchi (Magic & Naked, La Cabane de Baldwin) dans son incursion en solo avec L’oubli me convient dont il nous offre la mise en images en exclusivité.
Dans son journal, Jules Renard décrivait le singe comme un homme qui n’a pas réussi. Pourtant Peter Von Poehl est un magicien des sons, son cinquième album, Memories From Saint-Forget nous caresse délicatement l’échine et nous emmène dans la vallée de Chevreuse.
L’amour pas encore à la casse ? Pas sûr. Mais quand on grimpe dans une Chrysler 180, on est peut être reparti pour un tour de piste.
Vous cherchiez un remède contre le sbire Z. ou le faux prophète R. récemment décédé, Ben LaMar Gay est le traitement qu’il vous faut. Un melting pot musical renversant mêlant jazz, blues, ballades, R&B, raga, comptines, Tropicália, two-step ou hip-hop !
Mat Bastard et Skip the Use reviennent avec une machine à bouger, à danser, à se dépenser.
« La fin du monde n’est pas encore pour demain. » affirmait Tite-Live il y a un peu plus de deux mille ans et on ne peut lui donner tort malgré tous les efforts de l’humanité pour le foutre en l’air.
Turfu vous invite à leur Astrale Nouba le 19 mars chez Airfono. Mais avant cela, on fait un tour au Poney Club en exclusivité et la bride est lâchée.
Il y a des âges où le rapport à la mort se fait plus prégnant. La Féline réussit le tour de force d’évoquer un sujet grave qui nous touche tous un jour avec pudeur et sans gravité.
Robin Williams affirmait, « adolescent, j’étais pyromane. On m’a placé dans un foyer. » Les Black Lips brûlent toujours même en vieillissant.
Les fantômes peuvent être prévenants. Shannon Lay nous aide à retrouver le fil avec son nouvel album, Geist paru chez Sub Pop.
Pandore n’a pas de plan de carrière. Si c’était le cas, il ne se mettrait pas à poil à chaque chanson.
Ni tofu, ni turlutte, Turfu est assurément, indéniablement, indubitablement tout fou. Ces deux doux dingues font se croiser l’accordéon et les synthés, la musique traditionnelle et l’électronique avec un seul mot d’ordre, faire danser.
Epileptique. Trupa Trupa est en pleine convulsion musicale avec Twitch, deux minutes cinquante et une secondes de cavalcade furibarde et haletante à se mettre les doigts dans la prise.
Whispering Sons va faire monter la température avant Balthazar ce soir au Transbordeur à Lyon.
Saint-Étienne ma belle. Les gueules noires bien sûr découvrant le précieux minerai. Germinal dans la Loire. Mais ça c’était avant. En 2021, la querelle des anciens et des modernes n’est plus de mise. Les frangins de Terrenoire ne pouvaient pas ne pas croiser l’aventurier au cœur du monde.
Sa reprise à tomber du Love Minus Zero de Dylan filmée en 2008 par Jeremiah et diffusée la semaine dernière nous avait transi, voilà un nouveau titre original, Security Check qui passe les portiques émotionnels haut la main.
On connaissait le Toutouyoutou culte de Véronique et Davina, voilà le Mahalia Dooyoo festif de Gontard.
L’étranger. Venir d’ailleurs et se fondre sans se dissoudre en conservant ses racines. Et pourtant. To be loyal freaks and to be an outsider amongst outsiders explique t-il.
Monde d’avant versus monde merdique d’aujourd’hui. John Milk rend hommage aux artisans, à ceux qui bossent avec leurs mains au quotidien et non par intermittence. Sa voix coule et apaise dans ce titre, Don’t Blame The Hammer extrait d’un EP qui parait ce jour chez Underdog Records.