Dans le New World de Tindersticks, nous sommes toujours des étrangers. Aux autres, à nous mêmes. Et pourtant nous nous rencontrons, peut être grâce à la voix de Stuart Staples qui nous guide depuis trente ans.
On avait déjà beaucoup aimé le premier extrait du nouvel album de King Hannah, Big Swimmer qui donne son titre à celui-ci avec Sharon Van Etten. Voici un deuxième titre, Davey Says qui fleure bon les 90′.
Attention, encore un concert hors-norme à l’Épicerie Moderne le jeudi 7 mars avec le duo Grandbrothers et sa musique du futur qui provoque le Vertigo.
Ride balance en pleine grève de ces nantis de contrôleurs SNCF qui ne touchent pourtant pas 500 000 balles pour un coup de raquette ou qui ne peuvent s’augmenter de 700 euros comme le gracieux Gérard Larcher un nouvel extrait d’Interplay à paraître le 29 mars prochain chez Wichita Recordings.
Saudade. Après un Twin en mode crooner à la Brian Ferry, Devendra Banhart propose un deuxième titre de son futur album Flying Wig à paraître le 18 Novembre.
Deux bonnes nouvelles pour la coolitude, Baxter Dury vient de sortir un nouveau titre, Aylesbury Bo et sera sur la scène de l’Épicerie Moderne le lundi 2 octobre.
On se souvient de ce concert dantesque, Timber Timbre partageant la scène des nuits de Fourvière avec Mogwai en 2014 sous une pluie diluvienne.
Tindersticks pour mettre le feu à l’automne au Radiant-Bellevue, quoi de plus normal. La medecine de Stuart Staples est le meilleur remède au spleen, le mal par le mal.
Cate Le Bon au couvent ? Pas sûr. « Pompeii a été écrit et enregistré dans un bourbier de malaise. Solo. Dans un décalage temporel. Dans une maison où j’ai eu une vie il y a 15 ans. J’étais aux prises avec l’existence, la résignation et la foi. Je me sentais coupable du gâchis mais ça […]
Bain de jouvence. Même si The Wave Pictures a sorti régulièrement des albums dont deux en 2018, les retrouver c’est revenir en 2008 avec leur formidable Instant Coffee Baby, un temps où l’on croisait David Ivar, Stanley Brinks ou Coming Soon.
Repérée par les radars de City Slang, la chipie israélienne Noga Erez ne fait pas dans le hip hop bon enfant avec son deuxième album Kids. Elle fait voler des cerfs-volants en feu et assomme la concurrence.
Publié il y a dix ans sur feu Deltasonic, le premier disque de The Sand Band bénéficie (enfin) d’une réédition en vinyle grâce à Heavenly Recordings.
Des lendemains qui chantent avec Son Lux ? Pas sûr avec A Different Kind of Love extrait de Tomorrows 3 qui clôt leur triptyque sombre et réaliste en quête d’un Graal inaccessible.
Se renouveler dans la continuité. Kurt Wagner est un maitre à ce jeu entre dernièrement l’utilisation de l’autotune sur Flotus ou Trip son album de reprises. Confiné mais pas en panne d’inspiration et d’intermittence créatrice, Lambchop revient avec Showtunes et ses enregistrements de guitares convertis en pistes de piano midi. Et cela donne faim.
Le printemps est pluvieux, pas grave, Mattiel a les mots et l’énergie pour faire briller ce soleil frondeur avec deux nouveaux titres, Those Words et Freedom Feels.
C’est quoi la beauté ? C’est l’ombre d’une main dans un noir et blanc sépulcral. C’est une voix reconnaissable aux premiers mots. C’est ce baiser qui vous paralyse, vous électrise, vous hypnotise.
Et de cinq pour les Iceage ! Nouveau disque des Danois au printemps qui s’annonce comme très frais.
Se réinventer. Comment ne pas se répéter quand on a une discographie impeccable. En balançant un titre de 11 minutes totalement addictif à écouter lors de vos siestes crapuleuses ou lové à l’arrière des taxis.
1984. Television Personalities chante no one is listening. 2020. Tindersticks chante toujours la colère et la honte.
Les premiers morceaux d’Anna B Savage avaient séduit Father John Misty en 2015 à tel point que ce dernier l’avait embarquée sur sa tournée. Cette année, Anna B Savage ouvrira pour Destroyer sur sa tournée européenne et sortira un album chez City Slang. Tout va bien pour notre américaine préférée.
En tirant la langue à l’industrie musicale (ou plus exactement à Elektra) qui réclamait en 1998 un second Popular, Nada Surf s’est sauvé du piège d’une carrière pré-formatée et en a profité pour casser son plafond de verre. Avec l’imbattable Let Go et l’impeccable Lucky, Nada Surf a écrit les plus belles lignes de la […]
On referme cette année 2019 sur un espoir et sur la beauté des Tindersticks. For The Beauty ouvre l’île aux trésors de leur dernier stratosphérique album paru chez City Slang au titre programmatique et poétique, No Treasure But Hope.
Il a fallu six jours aux Tindersticks pour enregistrer No Treasure But Hope dans les studios parisiens de MidiLive. Et il nous faudra plus de six mois se remettre de ce trésor musical.
Nada Surf confirme avec Looking For You tous les espoirs soulevés avec son premier single.
En 2017, Nada Surf a célébré le quinzième anniversaire de l’album Let Go, un disque capable de faire pleurer à chaudes larmes un régiment de légionnaires. En 2020, Nada Surf décide de nous donner de l’énergie avec Never Not Together, un disque qui les fait revenir à une power pop essentielle.
On écoute les Tindersticks depuis qu’ils nous ont accroché l’œil avec une danseuse de flamenco et l’oreille avec un titre, Patchwork. Depuis, chaque disque est un enchantement qui construit une oeuvre au sens classique du terme avec entre autres, Curtains, Simple Pleasure, The Hungry Saw, The Something Rain ou The Waiting room.
Girl Ray. Bon, vu de France, cela sonne étrange et l’on veut en voir plus. Cela tombe bien, Show Me More est le premier extrait du nouvel album du trio féminin londonien, sobrement intitulé, Girl qui sort le 8 Novembre chez Moshi Moshi.
Las d’attendre un nouvel des La’s, on se félicite du retour des Allah-Las sur le devant de la scène avec un nouvel album et une date parisienne.
Ils avaient surpris leur monde avec un album, Weather Diaries en 2017, le premier depuis Tarantula en 1996. Ride enchaîne cette année avec This Is Not A Safe Place dont est extrait le très prometteur Future Love.
On avait découvert Great Mountain Fire au feu festival For noise de Lausanne en 2015 pour la sortie de leur deuxième album, Sundogs. Les revoilà avec un nouveau titre, Look Up chez Kitsuné qui leur permet de lorgner du côté de la pop scintillante de Parcels et consorts.