On peut avoir le cœur en friche et espérer encore des retrouvailles. Nicolas Michaux séduit une fois de plus avec un titre en français et versifié après Harvesters.
Pop - page 22
Doug Martsch a toujours été un immense fan de feu Daniel Johnston. Il reprenait, dès 1994, les chansons de ce dernier avec la première version de Built To Spill. En 2017, l’agent de Daniel Johnston proposa à Martsch que BTS soit son backing band. L’affaire fut conclue. En trois ans, beaucoup de choses se sont […]
Tout est OK, Fun Fun Funeral s’apprête à sortir un nouvel EP, The Listening Party dont ce Lagoon est extrait. On plonge avec délice dans cette pop débridée entre Animal Collective et les Beatles.
Flaming Pie, le dixième album solo de Sir Paul est réédité luxueusement pour les soins de la Paul McCartney Archive Collection après le dernier en date, Wings over Europe toujours sous la supervision du maître.
On voudrait voir la dame blanche, en short serré, talons aiguilles et joli décolleté, on se trouverait probablement au bon endroit. On souhaiterait voir la Belle et la Bête monter une barre de pole dance, ou Atchoum se maquiller en princesse, on le serait probablement encore aussi. Car Régina Demina est un enchevêtrement de peut-être, […]
On peut être batteur dans un groupe de rock et savoir écrire des chansons. La preuve avec Ian Skelly, batteur des Coral à la ville et chanteur solo aux champs.
Pas de festival de Cannes cette année mais Octave Noire nous fait danser avec son photocall mélancolique.
Klô Pelgag nous plonge dans son monde féerique et poétique entre Maya l’abeille et Miyazaki.
Aksak Maboul est docteur en pop barrée depuis 1977 et Onze Danses Pour Combattre la Migraine. Figures, double album écrit et réalisé par Marc Hollander et Véronique Vincent vient de sortir leur label historique Crammed Discs et c’est merveilleux.
Oubliez les jeux de pouvoir, Cabane trône sur le toit de la pop délicate et thaumaturgique avec now, winter comes extrait de l’immense Grande est la maison à écouter pour se sentir moins seul.
Un représentant de commerce est un homme respectable, mais quand il passe ses journées sur les airs d’autoroutes, il commence à se métamorphoser en Jean Claude Romand ou en anti-héros du Couperet et cela devient inquiétant.
Tempête sous un crane. Un premier album après une aventure à succès n’est jamais chose aisée. Morgane Imbeaud est une courageuse Amazone, et son Storm est doux et dur, une météo du cœur à la batterie brillante et magnétique.
Accepter qui l’on est, se libérer de la fatalité, agrandir le présent. Le néo hippie Julien Appalache nous emmène à Téhéran. Pendant que d’autres rêvent d’Amérique, lui songe au Far East avec ce morceau étonnant irrigué par les vents d’Alec Spiegelman, extrait de son EP qui sort cet automne chez Neon Napoleon.
Dans les yeux d’Elodie et d’Hadrien, le grain grossit. Ojos est un duo lyonnais qui sort un premier titre, Huracán pour une tempête électro pop en espagnol avec une pincée de français.
Les Fast Friends avaient déjà une classe folle avec Unknown Homes, leur premier EP, paru en 2018. Avant de jouer dans la cour des grands avec Domestic Eyes, leur premier album qui paraîtra le 9 octobre 2020 chez Les Disques Pavillon, ils reviennent avec le single Hard Sunshine.
Kristel pense positif et envoie de bonnes vibrations avec son programmatique Let’s Be Happy, titre du nouvel EP et secousse grisante épicurienne.
Point de frères chez Meridian Brothers, le bébé du producteur colombien Eblis Alvarez qui électrise la Cumbia. En 2017, il s’était assagi avec l’acoustique ¿Dónde estás María?, le bogotanais revient en force avec un nouveau disque, Cumbia Siglo XXI.
Conseillés par Anna Calvi et produits par Charles Rowell des Crocodiles, les Hermetic Delight ont réussi à mettre dix ans pour sortir F.A. Cult, leur premier album. Des chansons du calibre de Common Love Square ou Glassdancers devraient tourner sur notre platine pendant au moins dix ans.
La jeunesse est un art écrivait Oscar Wilde. La jeunesse se chante et peut bouleverser avec quelques notes : la preuve avec le premier disque d’Eve Owen, une londonienne de 20 ans.
Dômo Kômo est un duo lyonnais composé de Nick Wheeldon et Vincent Vauchez qui ont tissé leur toile au studio Mikrokosm avec Benoit Bel. Un groupe qui pratique l’entomologie pop à découvrir avec un premier album, Out à l’automne chez Le Pop Club Records.
En 1996, Liam Gallagher plantait tout le monde. Une tournée américaine qui devait être triomphale pour Oasis n’eut pas eu lieu à cause d’une engueulade avec Mark Lanegan… et un MTV Unplugged qui s’annonçait aussi splendide que celui de Nirvana se solda par une prestation solo de Noel… Liam refusa de chanter et regarda son […]
Dance Me to the End of Love chantait de sa voix suave Leonard Cohen. Bingo Club chante aussi l’espoir avec Dance Me, parade amoureuse langoureuse.
C’est toujours le silence radio chez les Duke Spirit. Mais en contrepartie, Liela Moss revient avec le successeur de My Name Is Safe In Your Mouth. Et ça c’est une très bonne nouvelle.
On pensait que la confiture avait moisi pour les lyonnais d’Apple Jelly, on a du pot, ils reviennent avec un titre, Die, Motherfucker ! Die !!! avant (enfin) un album du même nom le 26 juin.
On a découvert Reyn Ouwehand avec Stephan Eicher, en ouverture de ses concerts ou avec ses musiciens. Cet hollandais fait voler les touches de son piano avec des instrumentaux d’une infinie douceur mélancolique.
C’est sans doute le dernier des romantiques. Sébastien Tellier est un peu en avance sur la saison qu’il domestique lascivement.
On avait déjà la tête dans les étoiles avec son EP, Teenagers From Outer Space, on saute à pieds joints dans l’espace avec Interstellar Doorway de Max Caz.
Qu’est-ce qu’il y a de plus anglais que Tim Burgess ? Liam Gallagher passe pour un touriste allemand à côté du maître des Charlatans. Le leader de ce groupe de Manchester est anglais, lettré et sympathique. Et en plus il sort des disques fortement sympathiques.
Sommes-nous toujours des connards ? En tout cas sûrement ceux qui continuent d’ignorer Jeff Martin et Idaho. Heureusement Talitres réédite Levitate paru en 2001 avec 1000 exemplaires en vinyle le 17 Juillet 2020.
Encore un retour cette semaine avec un titre très personnel de Matt Berninger, Serpentine Prison sans The National.