I Don’t Belong est le nouvel extrait qui ouvre A Hero’s Death le deuxième album de Fontaines D.C. attendu le 31 juillet 2020.
Son du jour - page 41
Gabrielle Grau vient nous dire qu’elle s’en va. Il est déjà trop tard. Mais sûrement pas pour découvrir cette jeune lyonnaise qui a tenu la scène crânement avant Julien Doré et Vianney.
Normal qu’après la chanson du bal, P.R2B se mettent à danser dans un Marseille loin des clichés touristiques.
Ce nouveau Voyou est rempli de tendresse avec son Carnaval, une ritournelle pétillante pour frétiller de la plume.
Vendredi 12 est le deuxième extrait de Grand Prix après Comment est ta peine ? et c’est une nouvelle pôle position pour Benjamin Biolay dans la course aux amours impossibles.
La Pente Douce est le premier titre du premier album de Sarah Mikovski, Pôle Nord sorti en février sur le Label 440 et l’on glisse joyeusement vers un été radieux.
Klô Pelgag nous plonge dans son monde féerique et poétique entre Maya l’abeille et Miyazaki.
Aksak Maboul est docteur en pop barrée depuis 1977 et Onze Danses Pour Combattre la Migraine. Figures, double album écrit et réalisé par Marc Hollander et Véronique Vincent vient de sortir leur label historique Crammed Discs et c’est merveilleux.
L’an dernier il nous avait fait onduler du bassin avec son EP, Tenemos Todo, Mathieu Des Longchamps revient avec un titre, Les bras dans les bras, mis en images par ses soins.
Oubliez les jeux de pouvoir, Cabane trône sur le toit de la pop délicate et thaumaturgique avec now, winter comes extrait de l’immense Grande est la maison à écouter pour se sentir moins seul.
Un représentant de commerce est un homme respectable, mais quand il passe ses journées sur les airs d’autoroutes, il commence à se métamorphoser en Jean Claude Romand ou en anti-héros du Couperet et cela devient inquiétant.
« L’amour me donne faim. Est-ce un crime ? » sont les premières lignes du roman La Mandarine de Christine Denis de Rivoyre devenu en 1971 un film d’Édouard Molinaro avec Annie Girardot et Philippe Noiret. Mais la Brune Mandarine d’Austyn donne une vorace fringale pour mieux laisser en disette le désir.
Tempête sous un crane. Un premier album après une aventure à succès n’est jamais chose aisée. Morgane Imbeaud est une courageuse Amazone, et son Storm est doux et dur, une météo du cœur à la batterie brillante et magnétique.
Accepter qui l’on est, se libérer de la fatalité, agrandir le présent. Le néo hippie Julien Appalache nous emmène à Téhéran. Pendant que d’autres rêvent d’Amérique, lui songe au Far East avec ce morceau étonnant irrigué par les vents d’Alec Spiegelman, extrait de son EP qui sort cet automne chez Neon Napoleon.
Encore un morceau à écouter très fort chez soi pour Niandra Lades avec ce Where is your smile ? qui a défaut de vérifier l’adage Femme qui rit, à moitié dans ton lit vous provoquera une érection tonique des oreilles.
Paul Valéry écrivait, « durer provient de dur », tautologie que l’on peut tourner dans tous les sens pour se cacher l’évidence. Magenta le rappelle en secouant la brumaille, en ambiançant le mal-être.
Dans les yeux d’Elodie et d’Hadrien, le grain grossit. Ojos est un duo lyonnais qui sort un premier titre, Huracán pour une tempête électro pop en espagnol avec une pincée de français.
Kristel pense positif et envoie de bonnes vibrations avec son programmatique Let’s Be Happy, titre du nouvel EP et secousse grisante épicurienne.
L’Enfant Qui Marchait Dans La Couleur est la première plage du nouvel album d’Arman Méliès, Roden Crater, voyage instrumental dans son cratère intime, bande originale envoûtante du monde en pleine mise au point.
Des yeux. Des regards. La complicité des deux frangins de Terrenoire fait une fois de plus du bien. Et quand en plus, ils lancent, ça va aller, cela ne peut qu’aller.
Dômo Kômo est un duo lyonnais composé de Nick Wheeldon et Vincent Vauchez qui ont tissé leur toile au studio Mikrokosm avec Benoit Bel. Un groupe qui pratique l’entomologie pop à découvrir avec un premier album, Out à l’automne chez Le Pop Club Records.
Dance Me to the End of Love chantait de sa voix suave Leonard Cohen. Bingo Club chante aussi l’espoir avec Dance Me, parade amoureuse langoureuse.
On pensait que la confiture avait moisi pour les lyonnais d’Apple Jelly, on a du pot, ils reviennent avec un titre, Die, Motherfucker ! Die !!! avant (enfin) un album du même nom le 26 juin.
On a découvert Reyn Ouwehand avec Stephan Eicher, en ouverture de ses concerts ou avec ses musiciens. Cet hollandais fait voler les touches de son piano avec des instrumentaux d’une infinie douceur mélancolique.
C’est sans doute le dernier des romantiques. Sébastien Tellier est un peu en avance sur la saison qu’il domestique lascivement.
Owen Pallett sort en douce un nouvel album, Island, hommage aux esclaves dompteurs de fenwick d’amazon ou aux misanthropes pré-post-la-COVID ? Avec A Bloody Morning, les matins sont chagrins mais remplis d’espoir et de pardon.
On avait déjà la tête dans les étoiles avec son EP, Teenagers From Outer Space, on saute à pieds joints dans l’espace avec Interstellar Doorway de Max Caz.
Vous manquez de motivation le matin pour mettre votre masque et rejoindre les premiers de cordées ? Vous regrettez la Gym Tonic de Véronique et Davina ? Mr. Motivator d’Idles sera votre ami Ricoré.
Victor ou un grand enfant au pouvoir. Avec The Salt Of The Earth extrait de son EP Aftermath, sa voix envahit l’espace sonore comme les couleurs inondent l’image pour nous submerger d’émotion.
Envie de rollercoaster ? De fête foraine où vogue le vague à l’âme ? De néons qui dégueulent et de mots qui claquent comme un poing dans un Punching Ball de kermesse ? Et forcément héroïque avec Viktor And The Haters et Une vie de loup, extrait du prémonitoire Black Out (I) sorti en décembre.